Le samedi c’est off

pas de connexion pas d’interaction

un petit écran et son minuscule clavier

attraper une photo cliquer sur un lien

faire sens d’un mystère

ajouter au monde son incertitude sa propre candeur ses atermoiements

faire face au dimanche qui rampe dans l’ombre sournois comme d’antan quand l’ennui guettait les convenances crissaient on n’en pouvait plus des rites des grands messes

et pourtant

on est toujours là à se demander un peu espérer en une fois au moins où ce serait la fête des tout petits riens

un prince une fée viendrait par hasard et tout en douceur cueillir notre émoi tracer dans le ciel une poussière d’étoile de quoi voir au loin l’illusion d’un rêve

enfin réalisé.


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