écrire pour ne pas faire la sieste

Allez, si t’as pas de notes à retranscrire, de fichier à remanier, d’idée qui pointe et voudrait jeter sur la feuille les mots les phrases qui vont faire l’histoire, ouvre quand même un nouveau document, dis à Word que tu es d’accord, ça peut commencer.

Même s’il fait 32° à l’ombre, que le jardinier du domaine n’a pas fini de tondre à ras la prairie – punaise quand cela cessera-t-il, la lourdingue affligeante manie de l’homme de tout mettre à son goût, les gazons bien d’équerre et les haies autour pareil ? sans parler de respecter l’heure de la sieste, mais bon, c’est un autre trop vaste sujet.

Bref, posée enfin, pour quelques moments de pianotage de clavier. Les neurones fatigués tenteraient bien de pencher vers une heure ou deux de transat, histoire d’entamer un nouveau bouquin, allongée sous les charmes… mais non, j’ai promis, je m’y tiens. A moi-même toute seule, mais quand même, ça compte. D’ailleurs j’ai déjà dépassé les 100 mots, donc c’est bon.

En direct de ma terrasse, ce jeudi 27 juillet 2023.


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