Catégorie : ciel
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matin d’écriture à Lok
Posée. Les mains enserrant la tasse encore tiède. La taille des caractères ajustée pour être confortable. Les lumières un peu trop vives, mais bientôt le jour se lèvera, estompant l’auréole autour du spot, et laissera le ciel concurrencer enfin les murs blancs pour réverbérer l’intensité des pensées. Leurs errements en tout cas. Du cerveau fatigué…
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ce 4 mars, jour de fête qui (re)tourne à l’angoisse
Comme le soleil, ça brûle rouge entre deux bandes de gris. Nuages en reflet sur l’onde, tristesse qui point entre deux éclats de rire. Pourquoi etc., grosse fatigue. Aller vers les élèves, les profes, l’anniv’ de l’une d’elles, penser à son sourire et espérer le meilleur pour elle et les têtes blondes brunes ou rousses,…
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le cœur en bord de Loire
Des mouchoirs brodés des enfants déguisés des églises sous la neige des arc-en-ciel au-dessus du lac des visages souriants d’autres vieillissants des centaines de Mo des années de joie de voyages d’inquiétudes et d’ennui parfois… Voilà ce que me disent les fins fonds de mon I-phone quand je regarde comment libérer de l’espace pour continuer…
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équinoxe, voyages etc.
depuis un 21 septembre, en d’autres lieux, d’autres temps Je m’occupe plus de rien Comme si le canapé était ma maison Je regarde la journée et les gens passer je serre les mâchoires quand un sanglot monte J’arrache une à une les petites étoiles Ces sortes de boussoles là-haut mes espoirs Le pays où je…
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J’aurais pu l’écrire ce soir, hier, demain peut-être
Quelques traces du soleil au loin là-bas. Un palet au sarrasin, deux-trois carrés de chocolat aux fruits rouges d’une fabrique locale (Locoal), le goût des bonnes choses et la tristesse de l’inaccompli. Ombres chinoises toujours et encore, l’envie d’un dernier verre avant l’oubli me titille et je frime entre dernier bisou aux joues tendres et…
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aujourd’hui encore
cette étrange période que furent les années trente où le monde bascula dans l’horreur Et lire Delphine Minoui et son « Badjens » en avant-première de sortie littéraire c’est la cruauté qui déchire les chairs c’est l’égoïsme poussé à son paroxysme et l’avidité et la jalousie qui dépravent corrompent usent et sapent les fondements même de toute…
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Pause
Mettre les goS’accorder temps lumière rires et calmeContempler écouter ressentirRevenir aux fondamentaux : un nom une naissance 55 years agoRespecter les minutes les heures les années qui ont couru depuisEst-ce d’avoir trouvé les journaux d’avant cette époque, déposés dans une boîte à livres du village où tant de mes êtres aimés ont vécu vibré pleuré…
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il fera jour avant que les bougies s’éteignent
Il fera jour avant que les bougies s’éteignent. Un peu de batterie encore sur ce laptop essoufflé par les heures de compta et les tergiversations autour de l’Écrire, le Lire, le Penser, le Dire. J’en profite, non, j’utilise ces quelques nanoparticules d’énergie pour tracer des lettres, encore, laisser ici des signes de ma présence au…
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Nuit noire, perles de regrets
Je ferai de nos souvenirs des perles accrochées au vent des regrets Ils tinteront léger dans l’air qui fut si doux Ils briseront le gris des rancœurs monotones J’y attacherai espoirs d’envol et gaietés de printemps Les visages aimés reviendront bercer cette tendresse déçue ces langueurs lancinantes Leurs voix leurs rires au firmament diront la…
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voyages oniriques – chaque nuit construire un monde
26/08/2018 – St Louis Un autre lever de lune. Une nouvelle lune à savourer. Une fois encore ce sentiment de solitude. Comme dans la chanson, « on est toujours tout seul au monde ». Comme chaque mois, la terre, le soleil et la lune font leur splendide boulot de révolution, l’univers magnifique nous offre sa splendeur au…